Qu’est-ce que cela implique ?
DES BASES SOLIDES
· Un capital de départ minimum, et un fond de roulement pour les premiers mois.
· Il ne suffit pas d’aimer cuisiner pour s’improviser restaurateur ! Ce sont trois professions en une : accueil, cuisine, gestion. Ne pas négliger non plus le respect indispensable des normes d’hygiène et de sécurité.
· Aujourd’hui, quel que soit le niveau de restauration (cuisine maison ou plats achetés tout faits), il faut une base de formation en cuisine, hygiène et gestion. Pas besoin de faire de grandes études, mais il existe des modules courts qui préparent bien au métier (Les formations professionnelles de l’AFPA par exemple).
DEFINIR CLAIREMENT SON CONCEPT
· Il doit correspondre à ses propres valeurs et à sa personnalité, surtout si l’on a un associé. Par exemple, si on est quelqu’un de simple qui aime les rapports humains authentiques, monter un restaurant clinquant avec des prix haut de gamme n’est pas en accord avec ce que l’on est.
· Lister ces valeurs, et ce qu’on a envie de proposer en termes de cuisine, de décoration, d’ambiance, et quelle clientèle on veut cibler. Le mettre par écrit permet de mieux y réfléchir. Revenir régulièrement sur cette liste et peaufiner. Elle vous aidera aussi à choisir le nom du restaurant.
BIEN CHOISIR SON EMPLACEMENT
- S’installer n’importe où peut être suicidaire ! l’étude de marché préalable à toute décision est incontournable. L’emplacement est en effet déterminant, et même si l’investissement de départ s’avère plus important, cela minimise les risques. Par exemple, choisir un emplacement excentré des pôles d’activité par souci d’économie peut conduire à l’échec.Des exceptions existent bien entendu, mais pour faire décoller un établissement peu visible, il faut déployer des moyens de communication importants, et je dirais surtout qu’il faut se démarquer de la concurrence pour inciter le client à se déplacer, et enfin, faire revenir chaque client !
- Une fois qu’on a choisi un local ou un site, il faut être capable de répondre aux questions suivantes :
- Le local est-il visible ? La devanture en bon état ?
- La concurrence me laisse -t – elle une place ?
- Mon restaurant est-il accessible ? Peut-on stationner facilement ?
- Le loyer est-il correct par rapport à l’emplacement, au local et à mes prévisions ?
- Les investissements à réaliser sont-ils en accord avec mon prévisionnel d’ouverture ?
SE POSER LES BONNES QUESTIONS
- Quelle densité de trafic devant mon établissement, et correspond-elle à ma cible
- S’il n’y a pas d’établissements dans le secteur, pourquoi en ouvrir un
- Revenir à plusieurs moments de la journée pour vérifier tous ces éléments qui sont variable
- Se demander aussi si le concept que l’on a en tête correspond bien à la clientèle du quartier. Par exemple, une pizzeria dans un quartier avec beaucoup de bureaux, et pas de logements = clientèle le midi, mais potentiellement pas grand-chose le soir.